• Le Cavalier King-Charles

    Joyeux, exubérant, heureux de vivre, le Cavalier King-Charles est un chien au caractère explosif, toujours en mouvement à la recherche d’une balle ou d’un autre jouet pour solliciter son maître. Toutefois, sa caractéristique principale est qu’il est capable de se calmer sur l’instant si son maître le lui demande.

    Le Cavalier King-Charles

    D'origine anglaise, le Cavalier King-Charles est très gracieux et bien proportionné, sa popularité s'explique par son caractère aimable et non agressif. Il est vif, sportif et gai.

    C’est un petit chien d'agrément très calme mais aussi parfois très énergique, il supporte bien la vie en appartement et est un bon compagnon.

    Très populaire en Grande Bretagne, ce petit épagneul, dont l'origine est très ancienne, était à la mode dans les cours royales européennes aux XVIIème et XVIIIe siècles. Il n'est pas rare de découvrir, sur les gravures et tableaux des peintres de l'époque, un petit cavalier blotti dans de somptueuses robes.

    De cet état de "Chien de Cour" le Cavalier a gardé une démarche fière et un caractère affirmé.

    Il vient du King-Charles Spaniel qui était autrefois nettement plus apprécié que le Cavalier, mais on assiste aujourd’hui à une inversion de tendance parce que cette race a moins de problèmes de santé et notamment de respiration. C’était le chien préféré de Charles II qui, aux dires de ses détracteurs, préférait jouer avec ses chiens plutôt que de s’occuper des affaires de l’État.

    Le standard de la race n’a été fixé qu’en 1928.

    Même s'il ne fait parler de lui que depuis une dizaine d'années, le Cavalier King-Charles n’est apparu qu’en 1924.

    C'est Charles II d'Angleterre (1630-1685) qui donna aux épagneuls nains anglais leurs lettres de noblesse. Il avait une telle passion qu'ils furent dénommés King-Charles Spaniels. Le roi ne se déplaçait jamais sans ses chiens qui avaient même le droit d'entrer dans le parlement.

    La concurrence arriva avec les Carlins et les Pékinois qui possèdent un nez plat. Par conséquent, le King-Charles devait suivre cette mode. Les éleveurs durent créer des King-Charles Spaniels au nez plus court.

    La race connut un tel succès que pour la protéger de croisements mal venus, le Toy Spaniel Club fut fondé en 1886 pour établir divers principes et reconnaître officiellement le King-Charles.

    Il fut également décidé que son nom serait différent en fonction de ses couleurs. Les unicolores furent nommés Rubis. Les noirs et feu furent nommés King-Charles. Les tricolores furent nommés prince Charles. Les oranges et blanc devinrent Blenheim. En 1903, la confusion est telle au Kennel Club, qu'il fallait donner un nom, non plus par la couleur mais par la morphologie. Le roi Édouard VII intervient et la dénomination historique de King-Charles fut retenue.

    Cependant un dilemme existait : les Cavaliers King-Charles étaient physiquement les plus proches des chiens tant aimés par Charles II, d'où de nombreuses erreurs d'appellation. Le véritable Blenheim possède une tache rousse au milieu du blanc de son crâne dont voici la légende.

    En 1705, la duchesse Sarah, épouse du duc de Marlborough, attendait vainement des nouvelles de son époux parti à la guerre en Bavière, sur les rives du Danube à Blenheim. Nerveuse et anxieuse, elle frotta son pouce fortement sur le front de sa chienne qu'elle tenait sur ses genoux. Cette dernière attendait une portée. Quelques jours plus tard, elle mit au monde des chiots qui portaient tous une marque rousse correspondant au pouce de la duchesse.

    C'est à la suite de la victoire éclatante du duc de Marlborough à la bataille de Blenheim, que le duc décida de baptiser les petits épagneuls blanc et roux Blenheim.

    Le spot correspondant à la marque du pouce de la duchesse Sarah dit "lozenge" en anglais, est une caractéristique très appréciée de la couleur blenheim.

    À l'âge d'or de la race, au XVIe siècle, le Cavalier King-Charles était considéré comme chien de réconfort. Les médecins le prescrivaient comme remède. Il réchauffait le giron des dames durant les voyages en voiture et dans les salles glaciales des châteaux. Il attirait aussi les puces de sa maîtresse, en lui épargnant peut-être d'être atteinte par certaines maladies transmises par les morsures de ces parasites.

    Marie Stuart, reine d'Écosse, fut emprisonnée avec son épagneul. Lorsqu'elle fut décapitée le 8 février 1587, le chien fut retrouvé pelotonné sous ses jupes. Il fallut l'éloigner de force du corps de sa maîtresse. Il mourut deux jours plus tard.

    Charles Ier fut aussi emprisonné avec son épagneul, Rogue, par les partisans des Roundheads. L'épagneul resta auprès de son maître lors de son exécution, puis à l'issue les partisans emmenèrent le chien en parade dans Londres comme symbole de la défaite du souverain.

    Le Cavalier King-Charles

     

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